
Noël approche à grands pas et les vacances aussi.
Malgré la sobriété énergétique imposée par les pénuries de gaz dues à la guerre en Ukraine, les vitrines des commerces se préparent à offrir à chacun de nous des idées et des expériences pour célébrer, de façon stimulante et positive, la fête la plus importante de l’année. À côté des attachés à la tradition « sapin-santons», depuis quelque temps on trouve aussi les « malades » du syndrome de Wanderlust, qui font du lèche-vitrines devant les agences de voyage !
Savez-vous de quoi il s’agit ? Voyons ensemble !
Il faut souligner qu’il s’agit d’un mot d’origine allemande et que ce n’est pas un néologisme. Utilisé par les Romantiques allemands, grâce à la fusion de wandern (faire de la randonnée) et lust (envie), il passe tel quel dans la langue anglaise au début du XXe siècle et désigne l’ « envie de voyager », le « désir de découvrir le monde ». Aujourd’hui le mot Wanderlust est très à la mode sur les réseaux sociaux : Facebook et YouTube offrent plusieurs témoignages de « malades » qui racontent leur angoisse devant la routine quotidienne, leur désir effréné d’organiser des voyages et de découvrir les pays du monde.
Coincées entre le lourd poids d’un passé pas trop heureux et l’inquiétude du futur, les personnes qui éprouvent cette passion insatiable pour les voyages, longs ou courts, dans le pays ou à l’étranger, en font ainsi une exigence fondamentale dans leur vie et leur personnalité. Cependant, comme le disait déjà Marcel Proust, il ne faudrait pas oublier que « le véritable voyage de découverte ne consiste pas à chercher de nouveaux paysages, mais à avoir de nouveaux yeux ». Voilà un intéressant sujet de discussion à aborder avec nos élèves.
Mais revenons à nous : vous êtes « sapin-santons » ou « passeport-valise » ?
Sur le Wanderlust :
Sur les traditions de Noël :
Sur la sobriété énergétique :